Dans le hall vide

La porte en bois et fer forgé grinça doucement dans un bruit sourd quand elle s'ouvrit, n'ayant plus servi depuis sans doute un petit moment. Elle était haute comme deux hommes, ce qui la rendait assez imposante. Le jeune homme resserra sa cape violine autour de ses épaules, d'un main, tenant dans l'autre un sac de cuir. Ses yeux rouges scrutèrent un instant la salle désertée puis il se décida finalement à entrer. Personne, personne, personne. Il se retourna fermant la porte avec soin.

Le jeune homme au visage étrangement féminin avança de quelques pas. Du hall, se dressait un magnifique et large escalier. Ke'b'ree hésitait à l'emprunter. Il ignorait s'il devait attendre la venue éventuelle de la directrice ou de la sous-directrice, ou s'il pouvait déjà monter les marches. Le jeune homme opta pour la première solution. Il avança cependant jusqu'au escalier où il posa sur une marche le sac qui ne semblait pas bien lourd. Keb plia sa cape qu'il rangea dans le sac. Il était consterné par le vide de la pièce. Cela lui faisait froid dans le dos. Tant de vide...

Le jeune homme croisa les bras. Il n'avait pas enlevé ses gants qui la encore avait une légère consonnance féminine. Ses mains étaient plutôt fines pour celle d'un homme. Il attendit pendant un quart d'heure, personne ne venait. Le jeune homme soupira et passa machinalement sa main dans sa tignasse argentée. Ses yeux rubis scrutaient les portes espérant les voir s'ouvrir sur quelqu'un. Voyant ses espoirs s'évanouir peu à peu, il ferma les yeux. Ce n'est qu'alors qu'il entendit , enfin, des bruts de pas.

*Et bien, c'est pas trop tôt.*

[si je dois pas commencer à RPgiser, supprimer le mess, tant pis...]

Des pas posés, prudents. Judìcaëlle avançait aussi silencieusement que possible, essayant, sans savoir pourquoi, de ne pas briser le silence du couloir vide. Peut-être justement parce qu'il était oppressant, et qu'elle ne voulait pas se sentir comme une intruse...
Mais elle ne se sentait pas à sa place. L'école, si vide, les couloirs si froids et vides de monde...
Judì aimait la solitude, depuis son..."accident". Mais la solitude naturelle des forêts et des plaines, des montagnes ou des déserts. Celle de l'école était artificielle, et elle avait un peu peur.
Et soudain, elle déboucha en haut d'un escalier et découvrit une personne qui lui tournait le dos et regardait vers la massive porte d'entrée. Lorsqu'elle descendit , il se retourna.
Car oui, c'était un homme, bien que ses traits graciles et sa silhouette gracieuses lui donnent un côté un peu féminin. Mais aussi du mystère...en bref, il était différent. Porterait-il un regard différent sur elle ?
* Différent de quoi ? Il ne m'as pas connu...avant. Calme, Judì.*
" Bonjour...je m'appelle Judìcaëlle Ryl, je suis professeur de magie élémentaire. Excusez-moi mais...vous savez pourquoi il n'y a personne ? Vous êtes le premier être humain que je rencontre ici..."

Des pas se voulant discrets brisant doucement le silence du hall. Le jeune homme se retourna et son yeux rouges tombèrent sur une jeune femme qui semblait avoir... une trentaine d'année à peu près. Mais dont le regard triste démentait l'affirmation. Elle semblait frêle et fragile. Keb ouvrit les lèvres mais la voix de la jeune femme retentit dans la pièce.
" Bonjour...je m'appelle Judìcaëlle Ryl, je suis professeur de magie élémentaire. Excusez-moi mais...vous savez pourquoi il n'y a personne ? Vous êtes le premier être humain que je rencontre ici..."

Que dire ? Il la dévisageait sans répondre. Il était le premier humain qu'elle rencontrait, ce qui signifiait qu'ils étaient seus. Elle était professeur de magie élémentaire, donc elle n'était pas la directrice. Elle lui demandait seulement s'il connaissait la raison de cet étrange académie désertée de sa directrice. S'il lui disait qu'il ne savait pas quelle serait son opinion à son égard ? Ou bien connaissait elle la réponse voulant savoir s'il avait pensé à vouloir se présenter à la directrice ?

Toutes ses réflexions pour une si petite chose. Mais Ke'b'ree était ainsi. Il devait observer toutes les possibilités avant de s'affirmer. C'était pour cela qu'on le prenait pour un fou, un retardé mental... comme on pourrait le penser suite à ses deux maladies génétiques.
Il finit par ouvrir les lèvres, des lèvres fines à la moue féminine pour répondre à la jeune femme pensant qu'effectivement, elle ne connaissait pas la réponse. Qu'elle ne se jouait pas de lui.
"Je n'en ai aucune idée mademoiselle Ryl. Je suis Ke'b'ree lu Wallos, le surveillant. "
Sa voix était claire et un peu aigüe pour une voix d'homme.

Elle hocha la tête. Même pas étonné de l'avoir vu réfléchir quelques minutes à une question aussi simple. Plus grand-chose ne l'étonnait.
" Très bien. Je suppose que je vais...continuer à chercher."
Elle se tordit les mains dans un geste automatique, et frissonna aussitôt. Elle n'aimait pas leur contact. Elle n'aimait pas leur apparence. Les longs doigts aux os fragiles, comme des araignées albinos, la peau un peu parcheminée...elle avait encore en mémoire la peau lisse et jeune, quand elle tournait les pages de grimoires anciens, assise paisiblement dans la bibliothèque...
On ne s'habitue pas facilement à vieillir. Personne.
Mais bien sûr, son cas était un peu différent.
Judì cligna trois fois des yeux, très rapidement, pour éviter qu'ils ne s'embuent, et frissona une deuxième fois. Brusquement, elle se sentait seule. Non, elle n'aimait pas cet endroit déserté.
" Vous...vous ne voulez pas m'accompagner ?" demanda-t-elle.
A mi-voix. Hésitante. Timide. Comme la gamine qu'elle ne paraissait plus et avait dû cacher trop tôt...

Keb fut étonné de l'hésitation de la jeune femme. Elle semblait frêle, et si fragile. Elle tordait ses mains pâles frissonnant pour une raison que le jeune homme ignorait. Il trouvait cette jeune femme si étrange, comme si elle ne paraissait pas ce qu'elle était vraiment. Il la vit cligner des yeux comme s'ils allaient s'embuer. Keb faisais toujours très attention à ces détails. Ils pouvaient parfois répondre à des questions... mais la plupat du temps, ils en construise.

" Vous...vous ne voulez pas m'accompagner ?"
L'acoompagner. Il aurait dit "oui" par impulsion la voyant si fragile dans cette pièce immense. Mais son bon sens ne le demandait pas ainsi. Il fallait réfléchir. Chaque réponse pouvait en emmener d'autres, et si elle n'étaient pas assez mûries, elle pouvaient avoir des conséquences désastreuses.
S'il l'accompagnait, il risquait de rater la directrice, de lui paraître impoli. Or il voulait par dessus tout faire bonne figure pour un poste qu'il devait avoir de toute urgence. Il devait gagner de l'argent, pour vivre.... Mais s'il l'accompagnait, et qu'ils la trouvaient cette mystérieuse directrice, il ferait d'autant plus bonne figure. Mais comment connaître l'avenir ?
Il regarda encore une fois le visage hésitant, timide. C'était immoral de ne pas accompagner une dame.
"Oui bien sûr. Mais... par où commencer ?"

Un sourire. Léger comme une plume qui se dépose, dessiné un instant sur ses lèvres. Elle ne serait pas seule...
La jeune femme joua avec une perle de sa coiffure, pensive.
" Je ne sais pas..."
Très constructive, comme réponse. Judì balaya le hall du regard.
" Ma foi, je suppose qu'on ne trouvera rien ici. J'ai déjà erré un bon moment dans les couloirs, en haut de l'escalier, sans rien trouver mais..."
Elle écarta les bras en signe d'ignorance.
" A force de chercher...on ne peut que trouver."
Ils se mirent en marche vers l'escalier, et Judì, en posant le pied sur la première marche, interrogea :
" Vous venez de loin ?"

[ Comment faire dix lignes pour ne rien dire...dis donc, çà va être marrant du RP à deux dans tout un forum TT' ]

[c'est le cas de le dire... TT"]

Kebree fut ravi de voir un léger sourire effleurer les lèvres de la jeune femme. Mais le silence régnant dans le château le mettait drôlement mal à l'aise. Personne. il n'y avait perosnne. Pourquoi étaient ils seuls ?
" A force de chercher...on ne peut que trouver."
Trouver... mais trouver quoi ?
Le jeune homme ne répondit que par une légère inclinaison de la tête à l'affirmation de Judicaelle. Keb avait vu à peu près tout le hall. Et personne n'était présent. Super.
Il regarda l'escalier. Un grand escalier de marbre dont le fond se perdait dans l' obscurité du soir.
" Vous venez de loin ?"
Comment répondre ? Depuis si longtemps qu'il marchait, comment lui dire d'où il venait ? Connaissait elle le royaume Wallatte ? Enfin, s'il lui disait d'où il venait, elle connaîtrait son origine et pourrait enquêter sur sa famille. Or, il ne voulait pas qu'elle sache qu'il était de sang royal. Mais s'il lu idisait qu'elle n'avat pas à le savoir, il en serait impoli. Et Keb trouvait débile de se mettre en froid avec la seule personne du château !
"D'un pays assez loin d'ici, et vous ?"
Réponse neutre. Pas trop d'indications.

" Je m'appelle Ino Uzumaki . "

Elle lui tendit la paquet et la lettre .

" Tenez le chef de mon village m'a demandé de vous le donner mais je ne sais pas se que sais . "

Elle haussa les épaules et regarda autour d'elle , son visage devenue impassible .

" C'est chouette ici , sa change de mon petit village . "

Ino tourna son regard vers la directrice pour croiser le sien et lui sourit .

" Merci . Je sais que c'est indiscret mais pourquoi vous avez l'air inquète ? Es-ce-que le vieux sage aurai écrit quelques choses de mal ? "

Elle continua de la regarda mais son sourit avais laissée place à son visage redevenu impassible .

Sarah hésita mais ne dit rien.Elle se contenta de se mordre la lévre.Elle était assez timide en fait,sous ces airs de dure.Elle finit par relevé la tête,ses longs cheveux lui tombant devant les yeux.

"Je m'appelle Sarah et ... je viens d'un village non loin.J'ai moi aussi des pouvoirs et je suis venue ici pour apprendre à les contrôler ... heu ..."

Comme tout le monde.Elle secoua la tête et ne dit plus rien.

Ino se tourna vers Sarah et lui sourit enfin elle fit un micro sourire .

" Salut et enchantée . Moi, c'est Ino . "

Elle réfléchit et baissa la tête pendant quelques minutes et marmonna .

" Moi , je me suis enfuie de mon village . "

Yuna releva la tête , un micro sourire illuminant son sourire sombre .

" Oui , avec plaisir et on se met cote à cote dans le dortoir , ok ? "

Elle alla près de Sarah et sourit .

[ Désolée mon pseudo c'est " Ino " mais sur plusieur autres sites c'est " Yuna " alors , il m'arrive de me tromper en tappant désolée je vais voir la directrice si je peut changer ^^ . ]

[ Regarde mon message au dessus ^^ Tu verras ... ]

Sarah hésita un instant puis sourit a la jeune fille.

"D'accord si tu veux ... "

Elle était contente de connaître quelqu'un ici.Qui sais ? Elles pouraient devenir amies ???

*J'espére ... *

[ C'EST NORMAL JE VIENS DE LE CHANGER ^^ . ][ désolée pour les majuscules ]

Elle lui prit la main et l'emmena au dortoir toujour entrain de sourire .

" Alors allons-y . "

Elkarïa entra dans la piece immense, l'air sure d'elle et sans aucune hesitation dans sa demarche, elle observa rapidement les autres personnes presentes, semblant legerement les toier du regard et finit par prononcer un mot.
Bonjour, je suis Elkarïa Nïenna, je suis bien à l'academie de Nexis?
Une fois de plus son regard glissa sur chaque personne presente puis il se tourna vers l'immense escalier qui lui faisait face. Elle fut impressionnée par sa grandeur et tout en restant ebahie devant une telle grandeur, qu'elle n'avait jamais, au cours de sa vie, pu observer, elle laissa tomber le sac qu'elle tenait à la main.

Stéphanie arriva en courant.Elle jeta un regard méfian à la salle.

*Voila donc les jeunes garnemens que je devrais surveiller.Ils ont l'air tranquile.Une bonne pay et moi je fais rien.

Elle dit d'un ton amical :

- Bonjour, je suis Stéphanie.

Elkarïa Nïenna
Elle se tourna vers la nouvelle arrivant, une jeune femme rousse aux yeux emeraude qui semblaient bien aiguisés
Et tu es ici en tant qu'eleve?
Sortie de sa contemplation, Elkarïa alla s'assoir sur l'escalier cherchant des yeux un plan ou autre chose dans le genre.
Tu connais deja les lieux?

- Non je ne suis pas une élève mais une surveillante et je ne connais pas plus cette école que toi.

Elle se demanda ce qu'ils attendaient tous là.